Bakamitsu, namida kira kira. ♥

BAKAMITSU , NAMIDA KIRA KIRA =3 ♥
RP avec Akimitsu Tanoki alias Bakamitsu.

« - Allez, débout ! On a cours aujourd'hui ! »

Shinichi grommela, qui était-ce ? Pourquoi est-ce qu'on le réveillé alors qu'il faisais un superbe rêve ? Il ouvrit difficilement ses yeux et pu apercevoir un visage trop familier. Avant que Shinichi ne réalise qu'il était réveillé, son ami le secouer dans tous les sens pour réveiller la marmotte. Les yeux cette fois ouvert, le regard endormi. Dépité de voir que c'était – pour une fois Akimitsu qui le réveillé d'ordinaire c'est toujours Shini qui réveille Bakamitsu. Il a vraiment du mal, normalement mais aujourd'hui c'était Shin' qu'avait du mal, beaucoup de mal même. Il pivota et posa ses pieds sur le sol froid de la chambre. Un frisson parcourut son corps. Le matin s'était dur. Vraiment dur, en plus hier Shinny c'était brûlé tout seul sous la douche. Il avait une grosse marque sur le dos et sa le faisais un peu souffrir. Il grogna quelque chose d'incompréhensible avant de s'emparer de sa robe de chambre pour se réchauffer.

Ce qui était bien dans les dortoirs des gros geeks de base c'est qu'ils avaient tous à porté de main, pas besoin de marcher difficilement vers la cafétéria, la cuisine étant déjà sur place. Une journée à se faire idolâtré pensa Shinichi. Reniflant un peu, il s'avança près de la machine à faire du chocolat chaud. Avant de lire, cette machine est en panne. Shinichi en faisant qu'à sa tête, il se prépara quand même un chocolat. Tout marcha bien, jusqu'à qu'il mette le lait. Là tout lui explosa en pleine tête. Il serra les points et les dents avant de prendre une serviette et de se nettoyer la frimousse. Finalement le faire comme ça sans machine, peut-être qu'il serai meilleur qui sais. Quelques élèves du dortoir s'agglutinèrent autour de lui, en se fichant de lui. C'est vrai c'était une des rares fois où Shinny préparé quelque chose. Mise à part les sushis dont il à le secret et les ramens, il ne faisais rien d'autre.

« - Shinny – Chaaaaaan ~~
- Ne m'appelles pas comme ça !
- Shinny – Chaaaaaan !
- HAI ?!
- Tu m'en fais un aussi ?
- Haaaai... »

Le matin, je le répète c'est dur. Le matin, c'est trop dur même. Shinichi est d'une gentillesse, le matin, c'est affreux et du coup. Akimi – kun en profite pour lui demander pleins de services, parce qu'il sais que Shinichi ne dirais pas non. En fredonnant il prépara les deux chocolats chauds et sortit des vieux pancakes – qui traînaient depuis des lustres dans le frigo - pour son ami. Enfin bon. Ils s'attablèrent sur l'espéce de table basse dans leur chambre, et commencèrent à manger. Kuso Akimichinou n'a pas mangé les pancakes, ils vont rester encore des années dans ce frigo ou quoi... Là n'est pas là le problème, il n'y en a aucun en fait, ils n'étaient pas en retard tout était cool. Jusqu'à ce que Akimitsu ne lui parle de son portable , encore et toujours dix nouveau message. Une drôle d'idée passa dans la tête du garçon. Il en avait ral le bol des gens qui se procurer son numéro. Il avait l'envie soudaine de mettre le portable dans le micro ondes et de s'en acheter un nouveau. Mais bon, il n'en avait pas spécialement envie. Il était attaché à ce portable il l'avais acheté avant de partir en Angleterre. Juste avant. Enfin, c'était difficile à cerner ce que Shinichi se disais. Enfin, Shinichi est un gars super compliqué donc je clos ce chapitre en attendant la réponse du meilleur ami.

« - Genki desu ka, Akiminichou »

Akimitsu se réveilla en sursaut, ses cheveux presque mouillés par la sueur. Encore un cauchemar... Et pas n'importe lequel. Il se revoyait lui et son petit frère courir dans la rue qui menait de leur maison aux magnifiques champs de lavandes pour pouvoir échapper aux griffes de leur nourrice; ce regard narquois, où s'exprimait l'envie de tuer, de.... ne plus y penser. Inspirer, expirer, encore et encore, jusqu'à ce que le calme revienne. Mais sans résultat. Les images repassaient toujours une à une devant les yeux du jeune homme. Ceux-ci, affolés, voletèrent un instant dans la pièce; avant de se poser sur un lit, aux côtés de celui d'Aki-kun. Shinichi dormait encore. C'était bien la première fois qu'il dormait quand Akimi-chan était réveiller. Bon. L'adolescent de 16 ans s'avança vers le lit, et réveilla doucement son meilleur ami:

« Allez, débout ! On a cours aujourd'hui ! »

Comme Shinichi ne bougea qu'un peu, Akimitsu le prie par les épaules et le secoua. Son ami avait les yeux endormis, signe qu'il dormait bien, avant que Aki' ne le réveille. Akimi-kun regretta soudainement de l'avoir réveiller juste pour se sentir mieux... Mais ce n'était pas de sa faute, auprès de Shinichi, il se sentait en sécurité. Après tout, c'était grâce à lui qu'il vivait maintenant normalement, et non pas dans la rue... Sans lui, il serrait certainement mort. C'était donc naturel que ce soit avec lui qu'il se sente le mieux, loin des pensées funestes... Il lui souri, ravit de le voir se lever. Il s'avança vers la machine à chocolat. Aki-kun faillit lui dire qu'elle était en panne, avant de le voir regarder l'étiquettes, puis hausser les épaules. Il eut un petit rire lorsque le tout explosa lorsque Shin' mit le lait. Après s'être ressuyé le visage, il prit une casserole et entreprit de se faire un chocolat manuellement. Akimitsu adorait le chocolat. Et puis, peut-être que ça allait lui changer les idées, qui sait! Il s'écria alors:

«- Shinny – Chaaaaaan ~~
- Ne m'appelles pas comme ça !
- Shinny – Chaaaaaan !
- HAI ?!
- Tu m'en fais un aussi ?
- Haaaai... » »

Shinichi était toujours de bonne humeur le matin. Enfin, la plupart du temps, disont. Shinichi ne réchignait donc pas à faire ce que lui demandait son ami. Enfin... Pour un chocolat, ça va, tout de même, ce n'est pas la mort! Les deux amis s'attablèrent et Shinichi emmena des pan-cakes. Akimitsu y jeta un coup d'œil, vit qu'ils étaient tout raplatis, et bus son chocolat. Tout était parfait. La journée promettait d'être belle. Si seulement il n'avait pas fait encore ce maudit cauchemar! Akimi' soupira puis entendit son ami parler.

« -Genki desu ka, Akiminichou.
- ...Ha..Hai, Genki desu.... Anata mo ka. »

Ho mon dieu. Le jour où il saurra mentir, ce serra la fin du monde. Son regard était fuyant. Il ne voulait tout simplement pas en parler, et que Shinichi ne s'inquiette pas. Et puis... Parler de son passé n'était vraiment pas très bon pour le moral. Se rappeler tout, les bons moments passés en famille, puis le meurtre de ses parents... Sa gorge se serra à ses pensées. Il se leva rapidement, faisant trembler sa chaîse, prit sa tasse et la mit dans l'évier. Nan mais... Il ne fallait surtout pas qu'il le voit comme ça. Akimitsu inspira et se retourna vers son ami avec un sourire, le plus normal qu'il puisse faire, et lui lança:

«Désolé de t'avoir réveillé, tu dois être de mauvaise humeur, maintenant, Shinny-chaan! »

Son ton était ironique, mais... On sentait tout de même bien que ça n'allait pas. Esperront simplement que le populaire Shinichi Oguri était dupe!

Genki desu ka ?

Ha...Hai, genki desu. Anata mo ka.

Eto... Daijobu desu.

[Tout va bien.]

Désolé de t'avoir réveillé, tu dois être de mauvaise humeur Shinny-Chan.

Ne m'appelle pas comme ça, mais non ça va là.

Tant mieux, tant mieux...

Il n'est pas du genre à faire de mauvais rêves, je suppose. S

Eh, qu'est-ce qu'il y'a Bakamitsu ? T'es pas comme d'habitude...

Vraiment ?

«-Ne m'appelle pas comme ça, mais non ça va là.
-Tant mieux, tant mieux..»

Akimi-chan mit ses mains en arrière, sur l'évier, pour se tenir, puis il sentit le regard de Shinichi le suivre. *Shinichi... Matte....* Le jeune garçon baissa la tête, ses cheveux tombant devant ses yeux, et regarda le par terre. Il soupira de nouveau et tout en regardant le magnifiiique parquet, les images de son rêves revenaient le hanter, défilant une à une devant ces yeux. C'était comme si il y était, il les voyait sur le parquet comme si elles y étaient vraiment... Chaque image était comme un coup de poignard dans le coeur du jeune homme. Il secoua à la tête. Rien à faire. Elles revenaient sans cesse Quand il repensait à son enfance, cette nounou, qui lui et son frère adorait tant. Comment est-ce qu'elle avait pu leur faire ça, et dire qu'Akami' commencait à la voir comme un membre de sa famille. Comment est-ce qu'elle avait pu tuer les parents des deux garçons. Son regard se brouilla a mesure ou les images s'intensifiaient. Il grogna et alla se rassoir près de son meilleur ami, toujours dans ses pensées funestes. Le « dortoir » des Geek avait disparu. Seul rester la rue étroites qui les menaient tout droit vers …. Un enfer? Hm... Surement. La route les conduisait tout droit vers Tokyo. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, lui et son petit frère, les images défilèrent de plus en plus vite, passant du col de légumes aux petits travaux pour gagner des yens, des coups qu'ils recevaient pour ces fichus vols, à la perte de son petit frère.... Un raclement de gorge le fit sursauter. Akimitsu était tellement dans sa tête que tout avait disparu autour de lui. Ce bruit eut sur lui l'effet d'un choc électrique . Il releva doucement la tête pour plonger son regard dans celui perçant de son ami. Il baissa aussitôt les yeux.

«-Eh, qu'est-ce qu'il y'a Bakamitsu ? T'es pas comme d'habitude...
-Vraiment ?»

Que répondre à cette question stupide, franchement?! La réponse était sorti d'elle-même. Ce n'est que lorsque la question s'insinua dans son esprit. Haa cette question... Akimitsu releva la tête et cette fois, ce fût lui qui fixa Shinichi. Son regard était meurtri, triste, mais le pire était qu'il n'y avait plus cette petite étincelle, qui fait tout Aki-kun: la joie de vivre. Non. Ils étaient froid. A vrai dire, ce n'était plus exactement l'Aki-chan que l'on connait. Non. Là, c'était le vrai lui. Celui qui est toujours blesser. Celui qui ne peut pas parler de son passé affreux. Pourquoi est-ce qu'il devrait en parler, d'abord?! La colère accumulée ses dernières années commença à ressurgir. Non mais pas besoin de retourner le couteau dans la plaie! Il ne faut jamais cacher ses véritables émotions, sous peine de voir tout ça ressurgir un jour où l'autre. Et pas souvent d'une bonne manière. Comme nous pouvons le voir ici. Akimitsu se leva brusquement, les mains sur la tables, penché sur celle-ci, le regard toujours planté dans celui de Shinny'.

-Qu'est-ce qu'il y a?! Tu veux que je te le dise, moi, ce qu'il ne va pas?! SI JE SUIS COMME D'HABITUDE! Ca fait 8 ans que ça dûr! HUIT ANS! Et tu me demande ce que j'ai aujourd'hui? Après tout ce temps?! Laisse moi rire, Shinichi Oguri!

Presque toute sa colère était passé au travers ce monologue. Akimitsu tremblait et haletait, comme s'il avait courru.Il serra les machoires, les images continuant de combler son esprit. Après quelques secondes qui lui parurent durer une éternité, sa bouch s'ouvrit sur un unique son, chargé de colère, certe, mais supliant. STOP!Il se sentait vider, à présent, et ses bras n'avaient plus de force. Ses bras tremblèrent un instant puis Akimitsu d'effondra sur la table. Ses poings se serrèrent. Il n'essayait même pas de se relever, et vit la table s'effacer, et inévitablement, la rue se matérialisa face à lui. Toujours plus longue, plus dûr à vivre.

Hey.. Daijobu ?

Qu'est-ce qu'il y a ?! Tu veux que je te le dise, moi, ce qu'il ne va pas?! SI JE SUIS COMME D'HABITUDE! Ça fait 8 ans que ça dur ! HUIT ANS! Et tu me demande ce que j'ai aujourd'hui ? Après tout ce temps?! Laisse moi rire, Shinichi Oguri !

Tu veux jouer à ça ? Akimitsu, tu sais que tu ne gagnera pas.

Tu oses te plaindre ? Toi, au moins tu as eu un début d'enfance agréable. Mais est-ce que tu t'es déjà mis à ma place ? A ma place, quand j'avais quatre - cinq ans, que je ne comprenais pas, que je voyais ma mère qui se faisait frapper par un homme, qui était mon père, même si, je ne le considérai pas comme tel et je ne le considère pas comme tel. Quand moi, il me battai ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse moi chez moi , si on appelle ça un chez-soit. Seul regardant les hommes tous bourrés les uns que les autres et quand je voyais les rues dans face les enfants de mon âge qui jouaient ensemble ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse quand j'avais six ans et le visage couvert de bleus, de sang de ma mère qui me suppliait de m'enfuir ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse quand je la regardais , que des hommes que je ne connaissais pas lui faire des choses horribles ? Quand j'étais caché dans mon placard à pleurer des nuits et des nuits ? C'est seulement quand j'ai compris tout ce que je pouvais faire si je fuyais cet enfer réel ? Que quand je faisais des fugues, on me retrouvait et on me ramenait ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse, ne ? Dis-le-moi, j'aimerais le savoir.

« - Tu veux jouer à ça ? Akimitsu, tu sais que tu ne gagneras pas »

Akimitsu s'adossa contre la chaise, se préparant à ce qu'allait lui sortir Shinichi. Il aurait jurer qu'il allait lui parler de toute son enfance, et tout ça dans un grand monologue. Il y avait encore beaucoup de personnes agglutinées pour voir ce qui allait se passer. Akimitsu les regarda et les foudroya, de telle sorte qu'elles partirent toutes. Il reporta ensuite son regard sur son meilleur ami. Il vit son regard humide et une vague de culpabilité l'envahit. S'il était comme ça, c'était de sa faute.... Mais il n'avait qu'à pas insister aussi! Si Aki ne voulait pas répondre, c'était pour une bonne raison. Maintenant, qu'il assume, ne!

« -Tu oses te plaindre ? Toi, au moins tu as eu un début d'enfance agréable. Mais est-ce que tu t'es déjà mis à ma place ? A ma place, quand j'avais quatre - cinq ans, que je ne comprenais pas, que je voyais ma mère qui se faisait frapper par un homme, qui était mon père, même si, je ne le considérai pas comme tel et je ne le considère pas comme tel. Quand moi, il me battait ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse moi chez moi , si on appelle ça un chez-soi. Seul regardant les hommes tous plus bourrés les uns que les autres et quand je voyais les rues dans face les enfants de mon âge qui jouaient ensemble ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse quand j'avais six ans et le visage couvert de bleus, de sang de ma mère qui me suppliait de m'enfuir ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse quand je la regardais , que des hommes que je ne connaissais pas lui faire des choses horribles ? Quand j'étais caché dans mon placard à pleurer des nuits et des nuits ? C'est seulement quand j'ai compris tout ce que je pouvais faire si je fuyais cet enfer réel ? Que quand je faisais des fugues, on me retrouvait et on me ramenait ? Qu'est-ce que tu voulais que je fasse, ne ? Dis-le-moi, j'aimerais le savoir. »

Bingo! Vous voyez? Je vous l'avais dit! Je gagne toujours. Enfin presque.... Akimitsu regarda la larme couler sur le visage de son ami. Bizarrement, ce monologue et cette larme ne fit pas décolérer Akimi-chan le moins du monde.... Mais que pouvait répondre Aki-kun à cette question? Et puis, était-ce vraiment une question? Akimitsu décida que non. Il ne savait décidément pas y répondre, donc passons. Mais.... Ça le tracassait... Certes, Shinichi n'avait pas eu l'enfance rêvée... Mais Akimitsu n'était pas vraiment lui-même, dans le sens où il ne réfléchissais pas «correctement». Il aurait dû s'excuser, arrêter ici.... Mais non. Son regard était toujours froid. Il tourna la tête et vit trois personnes dans la salle. Il prit le bras de Shin' et l'emmena dans les dédales des couloirs. On ne pouvait même plus parler tranquillement, dans ce lycée... Pfft, pitoyable. Akimichi s'arrêta au bout d'un moment, et Shinichi se posa contre le mur. Akimitsu lui tournait le dos, essayant de rassembler ses pensées, de ne pas exploser. Il n'aimait pas du tout ça. Se mettre en colère pour un rien … Pour un rien?! Ses poings se refermèrent encore, comme pour contenir son passé. Disons plutôt qu'il n'aimait pas se mettre en colère comme ça. Lui qui était toujours calme, souriant souvent... Haha!... Ce n'était qu'une barrière. Il n'aimait pas montrer son côté colérique et fragile. Cette barrière (fragile...) avait été brisé deux fois auparavant.

La première fois, c'était quelques jours après la disparition de son frère. Une personne, qui ne voulait que le bien des deux frères (il leur donnait quelques victuailles pour pouvoir ensuite les embaucher pour faire de salle travaux). Il avait invité Aki' pour boire le thé. Ils étaient tous les deux installés, Aki-kun un peu embarrassé, lorsque le vieillard aborda le sujet fatidique. « ll faudrait mieux que tu tires un traits sur ton frère... Ça fait 8 jours maintenant qu'il a disparu... Viens travailler pour moi, tu en tireras profit. Si ton frère venait à refaire surface... Je le chasserais, ne t'inquiètes pas, tu auras toujours le bénéfice...» Akimitsu le regardait, horrifié. Puis une haine terrible s'empara de lui et il balaya tout ce qu'il y avait sur la table: Théière, tasse, papiers... Tout vola en éclat ou atterri par terre. Il se releva prestement, fixa son regard de braise sur son «employeur» du moment, et lui décocha un coup de poing. Jamais Aki' n'avait frapper quelqu'un. Il fallait bien que ce jour arrive, non? …. Il sortit dehors, et hurla. Une poubelle près de lui déversa tout son contenu quelques mètres plus loin. Le garçon alla ensuite dans son «repaire» (en fait un lieu ou personne n'allait) et ses poings s'écrasèrent sur le mur, en rythme de son cœur qui pulsait, battant toujours plus fort. Il s'arrêta enfin, les mains en sang, et s'assit par terre, les jambes replier sur lui. Il s'autorisa enfin à pleurer la disparition de son frère... Les larmes lavèrent ses mains, et le sel s'occupa de nettoyer les plaies.

La seconde fois, c'était plus destructeur, dans le sens où tout ce qui lui passait à portée de mains se brisait par terre ou sur les murs. Une bande de jeunes adolescents l'avait pris pour bouc émissaire. Akimitsu essayait de ne pas les croiser, mais, inévitablement, ils se rencontraient. Presque tous les jours, ils le charriaient sur son passé, dès que quelque chose n'allait pas, ils se défoulaient sur lui à coup de mots perçants. Mais lorsqu'une fois, ils abordèrent Aki' en lui disant qu'ils avaient retrouvé son frère, Akimi-kun hallucina. Ce n'était pas possible... Il les supplia de le conduire à Kota. Ils ricanèrent et l'emmenèrent sur une berge. Là, il vit un corps, par terre, meurtrit et plein de sang. Il déglutit et s'avança. Il reconnu la tête du cadavre et eut un hoquet. Il se retourna et fixa la bande. Eux rigolaient. Qu'y avait-il de la dans la mort d'un garçon de 11 ans?! Akimitsu se plaça en face du chef des ces imbéciles, planta son regard de pierre dans ses yeux moqueur. Celui-ci se mit à rire encore plus fort. Il mit sa tête de côté et son sourire s'étira, ironique. Il n'eut pas besoin de parler pour savoir ce qu'il pensait: «Tu voulais ton frère? Et bah voilà!». Akimitsu lui lança son pied dans le tibia. Évidemment, cela ne faisait pas mal...Enfin, sur le chef. Aki' ne savait pas du tout se battre, et son coup de pied ressemblait plus à ceux qu'on voit dans le foot qu'à un vrai... Mais bon. Les autres membres (tous âgés de 15 à 17 ans) entourèrent le pré-adolescent, menaçant. Aki' les regarda, ne bougea pas d'un pouce. Puis le plus grand dit d'une voix douce: Itai... Ce seul mot, cette voix enchanteresse, claqua aux oreilles de l'adolescent. Il se ressaisi et voulu partir. Mais ce son était aussi une sorte d'ordre, en tout cas, c'est comme ça que fut entendu le mot par un autre garçon, qui devait être le second du chef. Il se précipita vers Aki et passa ses bras sous les bras du garçon, qui commença à se débattre. Manque de chance, le second était beaucoup plus fort que lui, et il ne bougea pas d'un cheveu. Akimi-chan commença à voir la peur affluer dans son corps comme le venin l'aurait fait dans ses veines.

Le grand s'avança doucement, se demandant ce qu'il allait faire. Il marchait sans bruits, augmentant la sensation de panique chez le garçon. Puis il s'arrêta tout près de son prisonnier. Il le jaugea d'un regard avant d'envoyer son poing dans le ventre d'Akimichi. Lorsqu'il rencontra le ventre du garçon, le poing continua tout de même sa course. Le garçonnet eut les yeux exorbités. Il fut lâcher et retomba par terre, se tenant le ventre, plier en deux. La troupe s'en alla, laissant le malheureux sur place. Quelques minutes plus tard, il se reprit, et se releva. Il tituba et failli retomber, mais tint le coup. Il jeta un regard au corps de son frère et sentit les larmes s'accumuler autour de ses yeux. Lorsqu'elles furent de trop, elles roulèrent sur son visage couvert de poussière, coulèrent sur son T-shirt, puis tombèrent sur le sol desséché. Rentrant dans son repaire, c'était une vraie furie. Son ventre lui faisait encore mal, il sentait le sang passer, partir, repasser... Akimichi avait l'impression qu'un tambour était rentrer dans son estomac. Une pensée soudaine vint faire surface dans l'esprit d'Aki-kun: et si c'était cette bande qui avait tuer son petit frère?! Il fronça les sourcils, se demandant un moment pourquoi ils auraient fait une chose si cruelle, mais quelques secondes plus tard tout esprit l'avait quitter. Les faïences qu'il avait récoltés dans la rue filèrent à travers la pièce en s'écrasant de l'autre côté. Les Kokeshi, censée être bénéfique pour la maison, eurent le même traitement. Le repaire ne ressemblait maintenant plus à rien. Comme si une tornade était passée pour tout saccager, effacer tous les souvenirs des mémoires. A partir de ce jour-là, Akimitsu plus jamais ne revint dans le repaire, ne reprit le chemin de la berge, ne rencontra la bande...

Autant dire que ce jour là, c'était calme, non? Récapitulons. Il y avait eut trop de monde occuper à épier les deux garçons, Aki' a donc emmené Shinichi dans les couloirs. Akimitsu se retourna vers son meilleur ami et s'avança vers lui, tout à ses noires pensées. Oui, en effet, il avait eu un début d'enfance heureuse. Mais la suite.... N'était pas à revendiquer. Les poings toujours serrés depuis l'épisode de l'évier, Aki' sentait ses ongles s'enfoncer doucement dans sa chair. Il ne ressentait même pas la douleur, n'y pensait pas le moins du monde. Toutes ses pensées étaient dirigés vers son passé. Il s'arrêta d'un coup, comme les robots, releva doucement sa tête, et regarda encore Shinichi. Son regard était de plus en plus distant, froid, sans aucune autres émotions que la colère et la haine envers ceux qui l'ont fait souffrir. Pourquoi faisaient-ils ça? *NANDE?! *.Il laissa son poing partir. Il atterrit tout près de l'épaule de Shinichi, à quelques centimètres à peine de celle-ci. Son regard n'avait même pas cillé sous le bruit de quelques os qui craquèrent. Est-ce que ça fait mal? Ne me demandez pas, je n'ai jamais essayer... Mais les os qui craquent, c'est comme si vous faites craquer vos mains pour vous amuser... Mais là, ça faisait juste un peu plus mal... Sa respiration était toujours aussi agitée. Au fond de lui, il sentait bien que quelque chose devait sortir. Il devait parler. Mais parler de quoi?! De son passé peut-être? Mais bien sûr.... Pourtant, il sentait que quelque chose le poussait à tout dire. Pour se sentir enfin libérer. Mais autre chose le poussait à devenir encore plus agressif. A frapper. Battre. Il sentait son sang battre à ses tempes. Ces voix sonnait la vengeance. Akimichi sentit ses lèvres s'étirer en un petit sourire. Il secoua la tête. Il commençait à avoir peur de ce qu'il pouvait penser. Et cette voix qui recommençait encore à chantonner. Frapper. Tuer. Venger.... * Iie! *Il haletait. Cette bataille contre lui même était éprouvante. S'il écoutait cette chanson mortelle, il tomberait à jamais dans le crime, la dépendance au meurtre... Cette fois, ça lui faisait vraiment peur. Il regarda son ami dans les yeux. Son regard exprimait à présent suppliant. Comme un SOS.

Maintenant, calme toi.

SHINICHI, 8 ANS. YOSHIWARA.

« - Respecte moi traînée !
- Laisse le tranquille !
- O... Oka-San ?
- Urusai toi.
- ... »

Le visage battu d'un jeune garçon observa cette scène, cette scène horrible, celle d'un homme se sentant supérieur frappant, frappant avec n'importe quoi sous la main. Cette fois là, c'était une bouteille de bière qu'il brisa. Il frappa la tête de la jeune femme qui tomba au sol sous le coup, les joues en sang, le jeune garçon préféra se cacher dans son placard de bois plutôt que d'assister à cette scène. Se cachant les yeux, accroupi, il essayer tant bien que mal d'oublier cette scène. Le jour suivant, c'était plus pire. Cette fois, à coup de bout de bois, il frappa le corps de la femme qui avait mis au monde le garçon.

L'enfant n'eut pas le temps de sa réfugier dans son placard que l'homme lui donna un bon coup de bois sur le ventre. Les yeux exorbités, il n'avait plus aucune force, plus de force pour se relever. La douleur était foudroyante. Comme si quelque chose de tranchant lui avait transpercé le ventre. Il se releva avec difficultés. A quatre pattes il progressa vers le corps ensanglanté de sa mère. Shinichi essuya le sang sur le visage de sa mère. Celle-ci de ses yeux clair le regarda avec amour. Elle passa sa main dans les cheveux de l'enfant. Et il marmonna quelques choses que Shinichi ne compris pas de suite, mais, elle répéta.

« - Il faut que … Il faut que tu partes. Va t'en !
- Iie ! Iie, je reste avec toi maman.
- Va t'en je t'en supplie.
- Oka – San !
- Pourquoi est-ce que ce gamin cris encore ?
- Va t'en s'il te plait...
- H..Hai... »

Le garçon regarda ses mains, toutes pleines de sang. Il compris enfin ce qu'il pouvait faire en fuyant cet enfer. Il essuya le sang sur ses habits. Il regarda sa mère, le visage combatif, il lui adressa un petit sourire. Shinichi se releva. Regarda des deux côtés. Sans bruit, il essaya de s'enfuir. Mais il sursauta quand deux mains chaudes l'attrapèrent par mes deux épaules et une étreinte douloureuse s'empara de ses deux épaules. Une fois masculine lui chuchota qu'il était coincé, qu'il ne sortirait pas de ci tôt. Une peur, une énorme peur s'empara de Shinichi. Il ne voulait plus resté une seconde ici.

Il se retourna. Shinichi lança un regard noir à son géniteur. Tout ce qu'il pu recevoir ce fut une bonne paire de claques. Elles ne lui firent pas plus mal que des chatouilles. L'enfant en avait l'habitude au fil du temps. Le soir venu, il espéra qu'aucune chose ne bloque ses ambitions. Il se leva, embrassa le visage doux de sa mère. Et pris la porte. Les rues, il ne les avait vues qu'à travers une fenêtre. C'était bon de sentir le vent frais sur le visage. Il ne savait pas où aller. Mais il marcha, il marcha. Pour fuir, fuir son milieu. Ne plus vivre comme ça. Apprécier la vie comme elle était.

Ce bonheur d'être dehors, de voir les lumières de Tokyo. Ne dura pas longtemps. Puisque des policiers demandèrent au garçon ce qu'il faisait dehors. Ne savant pas quoi répondre, il leur répondu simplement qu'il fuguai. Ne savant pas ce que voulais dire ce mot. Il fut embarqué et ramené chez lui. Les policiers furent soudoyés pour que cette affaire soie très vite oubliée. Cependant l'obstination du garçon fus qu'il refuge et refuge. Toujours ramené chez lui. Mais la dernière fois cette fois, là. Ce jour là. Ce n'était plus pareil. Le soir venu, il sorti de chez lui. Son père le suivis.

« - Shinichi...
- H.. Eh ?!
- C'est bon, tu peux partir. Mais je veux que tu saches que cette marque que je te fais, c'est pour que tu n'oublie jamais d'où tu viens !
- EH ? Ah, itai itai, lâche-moi ! »

La père s'empara du garçon avec un morceau de verre entaillé la paume de la main du garçon. La main en sang, il couru, le plus loin que ses jambes le portaient. Pleurant toutes les larmes de son corps. Il manqua de se faire renverser quelques fois. Dans des petites ruelles, il heurta un garçon.

« - Gomen ne..
- Eh, ta main est en sang !
- C'est rien c'est rien...
- Vien entre dans... Mon chez moi. Ko – Chaaaaan, prépare les bandages, on a un invité.
- Arigatô Gozaimasu... »

C'est comme ça qu'il fis la connaissance de son meilleur ami. C'est comme ça qu'ils apprirent à se connaître, et devinent amis. Et puis quand vin la disparition de Kôta, Shinichi fut toujours là, à épauler son ami. A sortir la nuit pendant que Akamitsu dormait, à le chercher des heures et des heures dans même le trouver. Mais ça, c'est une autre histoire.